Recherche sur de la relation entre corps et spiritualité, féminité et féminisme...

Originaire de Roubaix, Théodora Guermonprez est une danseuse autodidacte séduite par la culture hip hop dès son plus jeune âge. Elle commence les cours de danse à 11 ans, intègre des groupes régionaux et participe à de nombreuses compétitions. Durant cette période elle expérimente et s’approprie plusieurs styles tels que le Locking, le Popping new style et le Bboying.

Après une approche du hip hop centrée sur la chorégraphie, elle découvre ensuite le freestyle et le milieu underground, qui propose une vision différente et lui ouvre des perspectives pour travailler sa liberté d’expression. Elle ne cessera de rechercher et de créer pour pousser au maximum le travail de son propre style, original et reconnu, composé de multiples influences. Danseuse charismatique, elle réussit à marquer le milieu du hip hop grâce à son style particulier, développé autour de sa personnalité, inspiré par l’animation, le krump, et les constructions. Membre du collectif Ghetto-Style de renommée internationale et ayant fait partie de la compagnie Swaggers (Marion Motin) elle est désormais reconnue dans le monde underground grâce aux différents évènements et battles auxquels elle a participé.

Après avoir créé un duo et mené à bien un projet en co-direction artistique avec la chorégraphe/interprète Léa Latour, Théodora souhaite ouvrir un nouvel axe de recherche dans une forme « solo » autour de la relation entre corps et spiritualité, féminité et féminisme, explorer chorégraphiquement les phénomènes de transe…

 

Quanta 

S’incarnant elle-même, Théodora questionne la solitude et ses états de corps. Tantôt approuvée, tantôt éprouvée, la solitude comme lieu d’apprentissage et de matière chorégraphique, pousse la danseuse à en parcourir les différentes formes et étapes, épreuves et bienfaits.

Le répertoire krump de Théodora, sa maîtrise des constructions, sa danse puissante et habitée incarne avec justesse ses recherches et explorations de mouvements et rituels transcendantaux.

Associée à différents sentiments tels la peur, l’insécurité, le danger mais aussi l’épanouissement et le lâcher prise, la solitude permet paradoxalement d’explorer notre connaissance de soi et des autres, les liens entre individus, de prendre du recul et savourer la lenteur de l’existence et sa disponibilité aux autres.

RÉSIDENCE : Laboratoire de recherche autour de la prochaine création

> 6/10 janvier 2020 - Résidence avec Léa Latour

> 5 / 8 octobre 2020 - résidence création de show pour 4 danseuses avec Mando MCD

> 9/ 13 novembre 2020 - résidence de création

> 16/20 novembre 2020 - résidence de création

> 15/19 février 2021 - résidence de création

> 8/12 mars 2021 - résidence de création

> 10/14 mai 2021 - résidence de création

> 17/21 mai 2021 - résidence de création

> 21/25 juin 2021 - résidence de création

> 6/9 septembre 2021 - résidence lumières

> 10/14 janvier 2022 - résidence lumières